Cultivateur à l'honneur - Noël Vandecasteele - Éleveur à la une

Cultivateur à l'honneur - Noël Vandecasteele - Éleveur à la une
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La famille Vandecasteele et la Rouge de Flandre occidentale : ils partagent une longue histoire. Noël raconte : « Tout a commencé avec Monie, une vache que mon grand-père a achetée juste après la Première Guerre mondiale à Cassel, de l’autre côté de la frontière. À cause de la guerre, les vaches sont rares et la population meurt de faim. »

Monie et le grand-père de Noël ont disparu depuis longtemps, mais ils forment à tout jamais la base de la ferme familiale. « Les 50 animaux que je garde ici sont des descendants directs de Monie. Nous continuons à les élever selon la tradition. » C’est Noël qui a convaincu les Dierendonck de la beauté de cette race. « Raymond Dierendonck m’a acheté quelques bêtes, avant de gérer lui-même l’élevage », poursuit-il. « Ces vaches ont une viande unique. Elle est enveloppée de graisse, ce qui est excellent pour la maturation. »

Région
La Rouge de Flandre occidentale est un produit régional reconnu. « Les célèbres prairies grasses de la région sont typiques de Dixmude », ajoute Noël. « Le sol y est riche. Les fermiers du coin savent depuis longtemps qu'il faut y mettre des bovins rouges. Peu d’animaux profitent à ce point de cette herbe tendre. »
Les animaux de Noël ont une belle vie. « Après l’hiver, nos vaches sont en pâturage sept mois par an », dit Noël. « Il leur faut ensuite trois mois pour prendre 100 à 150 kg. En hiver, nous complétons leur alimentation à base d’herbe avec un mélange de maïs, de blé, de foin et de seigle. Autant de produits cultivés à la ferme. »
Ses vaches, Noël les reconnaît toutes. « Je sais exactement qui est le père et la mère de chaque animal. Je ne me trompe jamais. Mon petit-fils non plus, d’ailleurs. Plusieurs fois par semaine, je me rends dans les prés à vélo pour qu’elles puissent me voir et m’entendre. »

Fier
A-t-il parfois été tenté d’échanger ses Rouges flamandes contre des vaches laitières ou des blanc bleu belges d’élevage ? « Jamais », affirme Noël d’un air déterminé. « Je suis peut-être influencé par la fierté familiale. Je préfère aussi le goût de nos vaches, tout simplement. J’élève uniquement ce que j’aime manger. Quand d’autres agriculteurs ont commencé à utiliser des hormones, j’ai passé mon tour. Nous sommes devenus éleveurs par amour du métier. Pourquoi cela devrait-il changer pour quelques euros de plus ? »
Conformément aux critères d’un authentique produit du terroir, les vaches de Noël ont 5 à 6 ans et une moyenne de 3 gestations. C’est le bétail du terroir par excellence, celui qui nous rappelle le passé.

 


La famille Vandecasteele et la Rouge des Flandres : une grande histoire d’amour ! « Tout commença avec Monie, raconte Noël, une vache que mon grand-père acheta juste après la première guerre mondiale, à Cassel à côté de la frontière. » Suite à la guerre, il y avait peu de vaches et la famine était là.

Aujourd’hui Monie et le grand-père de Noël ne sont plus là mais ce sont eux les bases de notre ferme familiale. « Les 50 vaches que j’élève ici sont les descendants directs de Monie. Nous les élevons encore toujours de la même façon. » Noël a su persuader les Dierendonck de la beauté de la race. « Raymond Dierendonck m’a acheté quelques bêtes et ensuite les a élevées » dit-il. «Ces vaches ont une structure particulière. La couche de graisse enrobe bien la viande, ce qui est idéal pour la maturation. »

La région
La rouge des Flandres est un produit régional reconnu. « Les pâturages gras réputés de la région se situent près des bassins de Diksmuide » raconte Noël. « Le sol y est riche. Les fermiers locaux savaient depuis longtemps qu’il fallait y élever la Rouge des Flandres. D’autres races ne s’y feraient pas à une herbe si tendre. »
Les animaux de Noël sont choyés. Après l’hiver, nos vaches vivent 7 mois dans la prairie. Ensuite, elles ont 3 mois pour prendre 100 à 150 kg. En hiver, nous le donnons un mélange de maïs, de blé, de foin et de seigle en complément. Ces céréales sont toutes cultivées ici.

Noël les reconnait tous ses animaux. « De chaque vache, je sais qui est le père et la mère. Je ne pourrai pas me tromper, mon petit-fils non plus d’ailleurs ! Chaque semaine, j’enfourche mon vélo et je roule jusqu’à leur prairie, afin qu’ells me voient et m’entendent. »

Fierté
A la question : “N’as-tu jamais hésité à remplacer tes rouges des Flandres par des vaches à lait ou des Blanc-bleu ? » La réponse de Noël est NON ! « Peut-être que la fierté familiale y est pour quelque chose mais je trouve que le goût de viande de mes vaches est tout simplement meilleur. J’élève ce que j’aimerai moi-même manger. Quand d’autres fermiers ont commencé à donner des hormones à leurs bêtes, moi j’ai évincé. Nous sommes fermiers car nous aimons notre métier. Pourquoi changer pour quelques euros de plus ? »
Les bêtes de Noël sont un vrai produit du terroir. Elles ont entre 5 et 6 ans et ont en moyenne eu 3 portées. C’est le dernier bœuf de terroir, de notre propre élevage qui donne une viande où l’on retrouve le goût d’antan.


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